
L’intérêt croissant pour la durabilité concerne également l’usage de termes tels que recyclage, recycling et upcycling, dont la traduction en italien est déjà plus complexe : processus de régénération créative ? Admettons-le, c’est une expression longue, complexe et difficile à comprendre pour beaucoup. Pourtant, cette différence est loin d’être anodine : tandis que le recyclage (recycling) est presque toujours un procédé industriel visant à produire une nouvelle matière première, l’upcycling transforme généralement une matière première ou un produit pour en créer un nouveau, avec une valeur égale ou supérieure.
Les deux processus ont en commun la réduction des déchets, mais le recyclage est généralement le fruit d’un procédé industriel qui part d’un produit ou d’une matière première et, par un travail de transformation, génère une nouvelle matière première, dite matière première secondaire. Pensons, par exemple, à la récupération du plastique, qui, une fois collecté, peut être recyclé mécaniquement ou chimiquement afin d’obtenir une nouvelle matière première prête à être retravaillée. Dans ce processus, une partie de la valeur initiale est perdue, comme c’est le cas pour le papier, qui ne peut pas être recyclé indéfiniment.
L’upcycling, en revanche, est un processus créatif, généralement artisanal, qui repose sur l’inventivité et le savoir-faire manuel, visant à créer de nouveaux usages, de nouveaux produits. Alors que le recyclage est plutôt industriel, l’upcycling est plus artisanal. Cela implique que les quantités produites sont différentes, tout comme les coûts.
Nous le constatons bien chez Seama : pour produire un sac en upcycling, nous employons un nombre d’heures supérieur à un processus industriel, car nous valorisons les matériaux grâce au travail manuel italien.